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 attaquer un chateau, version d'epoque...

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karloff von frozen
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karloff von frozen


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Localisation : chateau feodal
Date d'inscription : 11/03/2005

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MessageSujet: attaquer un chateau, version d'epoque...   attaquer un chateau, version d'epoque... Icon_minitimeDim 27 Aoû à 9:56

Comme on peut s'en douter, un château fort n'était pas facile à prendre par la force. Un petit nombre de défenseurs pouvaient résister à beaucoup d'assaillants pendant longtemps. C'est pourquoi, il n'était pas rare d'utiliser la ruse ou d'essayer de soudoyer la garnison d'un château pour le prendre plus facilement.
La méthode la plus utilisée était le siège: le château était encerclé et les approvisionnements étaient coupés. Il n'y avait plus qu'à attendre l'épuisement des ressources en eau et en nourriture des assiégés qui finissaient par se rendre. Si le château avait le temps de se préparer à subir un siège, toutes les ressources des environs étaient récupérées et stockées à l'intérieur. Un siège pouvait donc durer très longtemps. Cette situation n'était pas facile à vivre pour les deux camps et les risques de maladie et de démoralisation étaient importants.
Pour accélérer la prise de la place forte, il fallait donc passer à l'attaque proprement dite du château. Différentes tactiques et armes pouvaient être mises en œuvre pour parvenir à l'intérieur du château.

Les tours de sièges
Un moyen de s'emparer d'un château sans le détruire était de passer par dessus ses murs d'enceinte. Les fossés entourant la fortification étaient remplis de broussailles et de terre ou bien vidés par drainage. Ensuite, l'escalade des murs pouvait commencer. Les plus habiles pouvaient simplement grimper à main nue ou bien à l'aide de cordes en les arrimant aux créneaux. Les échelles permettaient d'atteindre plus rapidement le sommet du mur. Toutes ces méthodes avaient le gros défaut d'exposer les attaquants à la riposte des défenseurs du château qui pouvaient facilement les arroser de projectiles divers. La tour de siège, appelée Beffroi, permettait d'approcher à couvert. Cet engin était déjà utilisé pendant l'antiquité. C'était une tour de bois montée sur roue et recouverte de peaux mouillées pour la rendre ininflammable. Sa hauteur était calculée pour dominer le sommet des murailles attaquées. Elle avait souvent plusieurs étages permettant d'acheminer un grand nombre d'attaquants. Son sommet était équipé d'un pont mobile servant de protection pendant le déplacement et qui, une fois rabattu, permettait de prendre pied sur le mur de fortification. Les défenseurs utilisaient des perches de bois pour tenter de repousser les tours. Ils pouvaient également se servir d'armes de jet (Trébuchet par exemple) pour essayer de détruire le beffroi. Les plus hardis effectuaient parfois des sorties la nuit pour mettre le feu à ces tours.
Une autre tactique était d'essayer de provoquer des brèches dans les fortifications afin de pénétrer à l'intérieur. A cet effet, plusieurs méthodes pouvaient être utilisées. Nous allons essayer de les décrire.
Tour de siège recouverte de peaux.

Le bélier
Une des méthodes les plus anciennes, pratiquée des l'antiquité, était d'utiliser un bélier pour casser un mur ou bien défoncer la porte du château. Le bélier était constitué d'une grosse poutre de bois terminée par une tête de métal. Il était suspendu à une armature en bois afin de lui donner un mouvement pendulaire pour frapper le mur avec plus de force. Il était muni d'un toit afin d'abriter les hommes le maniant et, tout comme le beffroi, recouvert de peaux humides pour éviter de prendre feu. La meilleure défense contre le bélier était de construire des murs très épais.

La sape
Cette technique, très efficace, consistait à creuser une galerie sous le mur d'enceinte en étayant au fur et à mesure avec des poutres de bois. Ensuite, les mineurs mettaient le feu aux poutres ce qui provoquait l'écroulement d'une partie du mur. Afin de pouvoir s'approcher des fortifications, les mineurs s'abritaient sous une " chatte ", galerie de bois recouverte de peaux. Pour se protéger de ce type d'attaque, il fallait construire sur une base solide (rocher) ou bien faire des murs très larges du bas. Il était aussi possible de construire une contre-mine afin de repousser les mineurs adverses avant de combler le tunnel. Malheureusement, cela pouvait également accélérer l'effondrement du mur et ouvrait un passage vers l'intérieur du château.

L'artillerie mécanique
L'utilisation d'engins mécaniques capables de lancer de gros projectiles date de l'antiquité et plus particulièrement de l'époque romaine. La terminologie utilisée pour décrire ces engins est loin d'être claire. La catapulte, du grec " Kata " (transpercer) et " pelte " (bouclier), est un terme générique pour décrire ces engins mais désigne également un type précis de machine. Les engins des Romains utilisaient la force de tension ou de torsion pour propulser leurs projectiles. Un nouveau type d'appareil apparut au moyen-âge, utilisant des contre-poids. Décrivons maintenant quelques-uns de ces engins.
- La Baliste
On emploi généralement ce terme pour designer une sorte de grosse arbalète montée sur un pied pouvant être munie de roues. La baliste était capable de lancer des flèches géantes de plusieurs mètres ou des barres de fer rougies au feu. Son mécanisme style arbalète la rendait très précise et facile à manier.
- La pierrière
Cet engin était destiné à lancer de grosses pierres et fonctionnait grâce à la tension de cordes et de ressorts. La pierrière est l'image type de la catapulte telle qu'on se la représente généralement. La pièce essentielle est un bras se déplaçant dans un plan vertical mu par des ressorts de bois entourés de corde. Ce bras était monté sur un chariot de bois et se terminait par une cuiller recevant le projectile. On armait ce bras au moyen d'un treuil afin de l'amener en position horizontale. Lorsque ce bras était relâché, il était violemment ramené à la position verticale et arrêté par une forte traverse. La pierre contenu dans la cuiller était ainsi projetée avec force.
- Le trébuchet
Apparu durant le XIIe siècle, cet engin à contre-poids est la seule arme inventée au moyen-âge. Le trébuchet aurait déjà été utilisé en Chine avant d'être introduit en occident probablement par les Maures. Il remplaça le plus souvent les engins à torsion durant le XIIe siècle. Le trébuchet ressemble à une énorme balance suspendu à un cadre de bois. Un contre-poids était attaché au bras du coté le plus proche de l'axe de rotation. De l'autre coté pendait une grosse poche en cuir contenant les projectiles. Le bras était abaissé à l'aide de treuils et de poulies puis relâché pour arriver à la verticale et projeter la charge contenue dans la poche. On pense maintenant qu'un gros trébuchet pouvait lancer environ 150 Kg de pierres à une distance de 300 mètres pour un contre-poids de 10 tonnes. belle epoque de barbarie!!!!!! blackeye
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karloff von frozen
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MessageSujet: Re: attaquer un chateau, version d'epoque...   attaquer un chateau, version d'epoque... Icon_minitimeDim 27 Aoû à 9:57

LES DIVERS ENGINS DE SIEGES DE CETTE EPOQUE!...

Les Engins de Siège

Des engins spécifiques étaient employés pour franchir les murailles et autres systèmes défensifs des châteaux assiégés de manière à ce que l'armée assaillante pût parvenir à ses fins avec un minimum de pertes. La plupart de ces engins étaient conçus dans le but de démolir les murs ou d'y ouvrir des brèches. Outre la simple échelle, les engins de siège les plus fréquemment employés étaient les trébuchets, les mangonneaux, les tours de siège, les béliers et les pavois.

Une fois qu'une brèche avait été pratiquée dans un mur ou que la tour de siège était en place, un corps de soldats volontaires donnait l'assaut. Cette opération préliminaire était considérée comme une aventure désespérée, en raison du grand nombre de blessés qu'elle suscitait. Mais les survivants recevaient de fortes récompenses, à savoir des promotions, des titres honorifiques et d'importantes parts de butin.

Le trébuchet était une grande catapulte actionnée par un lourd contrepoids, généralement constitué d'une caisse emplie de pierres. Le long bras de lancement était maintenu au sol par la masse du contrepoids et une grosse pierre était placée en son extrémité. Lorsque le contrepoids était retiré, le bras se libérait et s'élevait au ciel, éjectant le projectile vers sa cible selon une courbe arquée ; le projectile allait ensuite s'écraser au sol. Ce type d'arme était surtout réservé à la destruction du sommet des tours, des créneaux et des hourds. Il était difficile de détruire des murs verticaux avec ce trébuchet, à moins que les boulets ne tombassent juste au sommet du mur. Le trébuchet était monté hors de la portée des arcs ennemis et protégés des éventuelles incursions des défenseurs, qui s'employaient généralement à brûler les armes de leurs adversaires. Le trébuchet était également utilisé pour détruire les toits en bois, puis incendier les ruines à l'aide de projectiles enflammés.

Le mangonneau était un autre type de catapulte, actionné par des cordes ou des bandes de cuir. Une roue à rochet permettait de tendre les cordes qui, une fois relâchées, se détendaient brusquement et expulsaient le bras vers l'avant. Le bras heurtait ensuite une lourde barre d'arrêt et le projectile placé dans la hotte à l'extrémité du bras était éjecté. La barre d'arrêt pouvait être réglée de manière à dessiner la trajectoire du projectile. Les projectiles du mangonneau suivaient une trajectoire droite et horizontale, contrairement à ceux du trébuchet, mais pouvaient générer la même puissance. Il fallait généralement de nombreux tirs de mangonneau avant que de graves dégâts ne soient pratiqués dans une muraille. Les projectiles et les décombres permettaient toutefois de combler les fossés et de former de hauts tas de gravats, que les assaillants escaladaient afin de pénétrer le château.

Les tours de siège étaient disposées à proximité des murs d'enceinte, puis une passerelle était jetée entre la tour et le sommet du mur. Les soldats cachés dans la tour pouvaient ensuite progresser sur la passerelle et engager les défenseurs dans des combats au corps à corps. Cette tour était souvent très grande. Elle devait être protégée de peaux mouillées afin de prévenir tout incendie. Très lourde, elle était aussi difficile à manier : les soldats devaient la pousser ou la tirer en avant au moyen de poulies préalablement installées sur des jalons, non loin des murs du château. Le sol devait également être apprêté : une voie était ménagée à l'aide de planches posées sur un sol fortement compacté, de manière à faciliter les déplacements de la tour. Une petite aire de combat au sommet de la tour permettait aux archers de décocher leurs flèches vers le château à mesure que la tour s'approchait. Lorsque celle-ci était suffisamment proche de sa cible, les soldats gravissaient les escaliers à l'intérieur et se livraient au combat. Étant donné l'ampleur des préparatifs qu'ils exigeaient, les assauts donnés depuis une tour de siège ne pouvaient jamais surprendre les assiégés. Les défenseurs avaient en effet largement le temps de renforcer les parties les plus menacées du château ou de bloquer la passerelle. Ils lançaient des grappins sur la tour, lorsque celle-ci était à proximité, et tentaient de la renverser. Jusqu'au dernier moment avant l'assaut, les attaquants tiraient sur les murs afin de gêner les défenseurs dans leurs préparatifs. Si le premier groupe d'attaquants de la tour parvenait à franchir les obstacles, les autres hommes traversaient ensuite la passerelle en flots constants afin de s'emparer du château.

Les béliers étaient de lourdes poutres couronnées par une forte masse. Ils étaient placés à l'intérieur d'un logement mobile, lequel était roulé jusqu'à la section de mur ou la porte à défoncer. Une fois contre le mur, le bélier était reculé, puis à nouveau avancé violemment contre le mur. La force des coups assénés pratiquait une brèche dans le bois de la porte ou dans le mur. Le toit du bélier était couvert de peaux humides afin d'empêcher tout incendie. Malgré tout, les assauts à coups de bélier pouvaient se révéler très dangereux. L'ennemi jetait, depuis les murs, de grosses pierres, de l'eau bouillante ou de l'huile brûlante sur le bélier afin de le détruire ou de tuer les hommes qui l'actionnaient. Même si les assaillants parvenaient à défoncer une porte ou un pont-levis, ils devaient souvent franchir encore plusieurs herses, ainsi que la bretèche. Lors du siège de Tyr, au cours de l'hiver 1111-1112, les Arabes assaillis trouvèrent cependant un ingénieux moyen de défense contre le bélier. Ils jetèrent des crochets du haut de la muraille sur le bélier, l'immobilisèrent et parvinrent à l'éloigner. Au fil du temps, les défenseurs furent ainsi en mesure de contrer les attaques au bélier.
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