vampire-et-cie
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

vampire-et-cie

jeux de plateau,figurines
 
AccueilPortailRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -40%
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 ...
Voir le deal
59.99 €

 

 le chevalier, généralités...

Aller en bas 
AuteurMessage
karloff von frozen
administrateur
karloff von frozen


Nombre de messages : 599
Age : 57
Localisation : chateau feodal
Date d'inscription : 11/03/2005

le chevalier, généralités... Empty
MessageSujet: le chevalier, généralités...   le chevalier, généralités... Icon_minitimeDim 27 Aoû à 10:13

Le Heaume


Le terme heaume n'apparaît qu'au XIIe siècle pour designer une armure de tête. Toutefois, le casque était utilisé depuis l'antiquité. Les Grecs portaient déjà un casque rappelant par sa forme le heaume du Moyen Age. Le casque romain enveloppait exactement le crâne et possédait deux jugulaires mais laissait le visage découvert. Il était parfois surmonté d'un cimier. Les améliorations successives du casque consistèrent à couvrir de plus en plus le visage rendant difficile l'identification de son propriétaire. On pense que c'est cela qui a donné naissance à l'Héraldique, science des blasons. On peut voir, sur la tapisserie de Bayeux, Guillaume de Normandie obligé de relever son casque pour montrer à ses hommes qu'il est toujours en vie. Vers le Xe siècle, on utilisait le casque conique à protection nasale (1) dont l'origine est certainement normande. Il fut encore utilisé en certains endroits jusqu'au début du XIIIe siècle.
A partir du XIIIe siècle, le besoin de mieux protéger le visage amena la création du heaume cylindrique enveloppant la tête entière avec des fentes pour les yeux (2). Ils avaient le dessus aplati ce qui était une régression car ils étaient plus vulnérables aux coups portés sur le dessus de la tête. Ces heaumes étaient lourds et rendaient la respiration difficile ce qui explique qu'ils étaient uniquement portés pendant le combat. L'amélioration des techniques de travail du fer permit de revenir à une forme conique sur le dessus du heaume tout en gardant la protection totale du visage (milieu du XIIe). Le bassinet, qui apparut vers le début du XIVe siècle améliora considérablement le confort du chevalier. Il était moins lourd que le heaume du XIIe et équipé d'une visière pouvant être relevée ce qui facilitait la respiration. Sa forme était étudiée pour dévier les coups de lance mais également pour mieux résister aux coups de tailles portés par par les épées et masses d'armes. Vers la fin du XIVe siècle, en plus du bassinet, un nouveau heaume apparaît: le heaume à "tête de crapaud" (4). Ses surfaces fuyantes permettaient de dévier les coups et il fut très utilisé dans les tournois et joutes. Le heaume disparaît complètement à la fin du XVe siècle remplacé par l'armet et la salade. l'armet (image du haut), plus léger que le heaume et le bassinet, pouvait être porté sans fatigue pendant longtemps. La salade (5) était une sorte de chapeau de fer allongé à l'arrière du cou, possédant ou non une visière mais sans protection au niveau du menton. Sa forme fait parfois penser aux casques allemands de la première guerre mondiale sans qu'on sache si ces derniers s'en sont inspirés.
Revenir en haut Aller en bas
karloff von frozen
administrateur
karloff von frozen


Nombre de messages : 599
Age : 57
Localisation : chateau feodal
Date d'inscription : 11/03/2005

le chevalier, généralités... Empty
MessageSujet: Re: le chevalier, généralités...   le chevalier, généralités... Icon_minitimeDim 27 Aoû à 10:14

Le Bouclier


C'est la plus basique et ancienne arme de défense utilisée par les guerriers. Instinctivement, les hommes utilisèrent des planches de bois pour se protéger des premières armes offensives (hâches,...). Ensuite, les attaches furent ajoutées, ce qui permettaient de mieux tenir le bouclier et d'avoir une main libre pour tenir la hâche. Une sangle était parfois utilisée pour porter le bouclier sur le dos lors des déplacements et probablement pour libérer la seconde main lors du maniement d'armes lourdes. Les premiers boucliers étaient ronds et ne protégeaient qu'une partie du corps. Ceci était efficace pour les combats au corps a corps mais l'était moins contre les armes de jets qui pouvaient atteindre les parties non protégées. Les Romains le comprirent et leurs boucliers à bords droits leur permettaient de former des "tortues" pour avancer tout en étant à l'abri des tirs de projectiles. Les boucliers gaulois étaient en osier et peaux renforcés de métal dont l'attache saillante s'appelait l'Umbo. Cette attache était parfois si saillante qu'elle fut quelquefois confondue avec un casque.

Bouclier normand
du XIe siècle

Bouclier Viking
avec l'"Umbo"
en son centre. Durant le haut Moyen Age, les Francs et les Vikings utilisèrent plutôt des boucliers ronds. Ils étaient souvent recouverts de cuir pour améliorer la rigidité. Le bouclier du Moyen Age est connu sous le nom d'Ecu qui vient du romain Scutum et désignait un bouclier long. Ce sont les Normands qui répandirent l'utilisation du bouclier long à partir du XIe siècle. Il était toujours arrondi sur le dessus mais allongé afin de protéger la jambe. Il possédait toujours l'Umbo, avait une bordure métallique et mesurait environ 1m30 de haut. L'amélioration des armures et l'utilisation du cheval dans les combats amenèrent à utiliser des boucliers plus petits. L'Umbo ne fut plus utilisé et le dessus arrondi disparu également (peut-être pour améliorer le champ de vision) et cette forme en V du bouclier est le plus souvent utilisée pour représenter les blasons. En effet, à partir du XIIIe siècle, l'écu porte régulièrement les armoiries de son propriétaire ce qui permet de l'identifier. Au XIVe siècle, une nouvelle forme de bouclier apparut : le bouclier de tournoi. Il était plutôt petit et possédait une encoche sur le dessus pour supporter la lance. Ce siècle vit également l'apparition du Pavois, grand bouclier ovale ou quadrangulaire utilisé par les fantassins et lesulaire utilisé par les fantassins et les arbalétriers. Il se plantait dans le sol et permettait de protéger les arbalétriers spécialement exposés pendant le rechargement de leurs armes...
Revenir en haut Aller en bas
karloff von frozen
administrateur
karloff von frozen


Nombre de messages : 599
Age : 57
Localisation : chateau feodal
Date d'inscription : 11/03/2005

le chevalier, généralités... Empty
MessageSujet: Re: le chevalier, généralités...   le chevalier, généralités... Icon_minitimeDim 27 Aoû à 10:14

Haut Moyen Age (VIIIe, XIe siècle)

L'armure fait sa réapparition à l'époque Carolingienne reprenant à quelques modifications près, l'équipement de la fin de l'empire romain. Ainsi, la plupart de armures sont faites de pièces de métal (fer ou bronze) cousues sur une étoffe épaisse parfois renforcée de cuir. Ces pièces peuvent avoir différentes formes: écailles, rectangulaires ou anneaux. Ces derniers composent ce que l'on appelle la broigne. Elle fut utilisée par les carolingiens (dès le VIIIe siècle) et les normands (XIe siècle) et continua à être portée parallèlement à la cotte de maille. La broigne descendait au dessous du genou et se revêtait par dessus une tunique légère.

XIIe et XIIIe siècle

Ce n'est sans doute que vers le milieu du XIIe siècle que la cotte de maille fut largement adoptée. Composée de mailles de fer entrelacées, véritable tissu de métal, elle est aussi appelée haubert. Le haubert se portait sur un vêtement rembourré, le gambison. Un capuchon de mailles et des gants de peaux complétaient parfois l'équipement. Certains hauberts descendaient presque jusqu'à la cheville ( Figure 1).
Durant le XIIIe siècle, des gantelets et des chausses de mailles complétèrent la cotte de mailles et une tunique d'étoffe (surcot) se portait par dessus (Figure 2). Le haubert résistait assez bien aux flèches, coups de lance et d'épée mais était beaucoup plus vulnérable aux armes de choc (masse, marteau, fléau). Des pièces de fer furent peu à peu ajoutées des la fin du XIIIe siècle.

XIVe et XVe siècle

Des protections de fer supplémentaires furent donc fabriquées afin de mieux protéger les différentes parties du corps: bras, torse, coudes, genoux, jambes, pieds. Les hommes d'armes ne les portaient pas forcement toutes et le début du XIVe siècle marque une période de transition entre la cotte de maille et l'armure de plates complètes (Figure 3). Au début du XVe siècle, l'armure de fer est définitivement adoptée par les chevaliers (Figure 4). Cette équipement est souvent nommé "harnois blanc" à cause du fer poli et brillant dont il est fait. Les fabriques d'armures les plus renommées étaient italiennes (Milan) ou allemandes (Nuremberg). Des armures magnifiques continuèrent à être utilisées au XVIe siècle mais plus par tradition que par réelle nécessité, l'introduction des armes à feu dans les combat les rendant dépassées.
Revenir en haut Aller en bas
karloff von frozen
administrateur
karloff von frozen


Nombre de messages : 599
Age : 57
Localisation : chateau feodal
Date d'inscription : 11/03/2005

le chevalier, généralités... Empty
MessageSujet: Re: le chevalier, généralités...   le chevalier, généralités... Icon_minitimeDim 27 Aoû à 10:15

C'est l'arme par excellence du chevalier et de l'homme d'arme du Moyen Age. L'origine de l'épée remonte à la plus haute l'antiquité et même sans doute à l'âge du bronze. Les Grecs et les Romains utilisaient des épées plutôt courtes (60 centimètres environ) d'abord en bronze puis en fer. Toutefois, leur qualité n'était pas excellente. L'usage de l'épée longue semble débuter à l'époque Franque et plus spécialement Carolingienne. A partir de cette période, l'épée devint l'arme la plus noble et portait même souvent un nom (la plus célèbre est Durandal, l'épée de Roland) et son pommeau renfermait parfois des reliques. Elle mesurait environ 90 centimètres.
Jusqu'au XIIe siècle, l'épée, qui possédait deux tranchants se terminait par un bout plutôt arrondi. Cela indique certainement que c'était une arme utilisée pour la taille et non pour les coups d'estoc. A la fin du XIIe siècle, la poignée devient assez longue pour permettre de se servir de l'arme à deux mains. Ensuite, la forme de l'épée ne se modifie guère jusque vers le milieu du XIIIe siècle. A cette époque, on distingue deux types d'épées: les épées à lame légères, utilisées de taille et d'autres à larmes lourdes, plus courtes et destinées à des coups d'estoc. Les chevaliers en possédaient souvent une de chaque, la première utilisée à cheval et la seconde pour le combat à pied. Au XVe siècle, les armées donnant un rôle important à l'infanterie, comme les Suisses par exemple, équipèrent leur fantassins de grandes épées à deux mains pouvant atteindre jusqu'à 1m65. Elles étaient utilisées pour faire des ravages contre les escadrons de cavalerie. L'épée perdit de son importance lors du combat avec l'avènement des armes à feu portatives et cessa d'être une arme de guerre dès le XVIe siècle. Elle fut remplacée par le sabre dans la cavalerie.
Revenir en haut Aller en bas
karloff von frozen
administrateur
karloff von frozen


Nombre de messages : 599
Age : 57
Localisation : chateau feodal
Date d'inscription : 11/03/2005

le chevalier, généralités... Empty
MessageSujet: Re: le chevalier, généralités...   le chevalier, généralités... Icon_minitimeDim 27 Aoû à 10:15

Féodalité : liens qui unissent le vassal à son suzerain (l'hommage et le fief).
Le vassal engage sa personne, sa foi et sa fidélité au service d'un homme qui, en échange, lui promet protection et assure sa subsistance par l'octroi d'un fief.

La chevalerie est un des cadres de l'organisation de l'aristocratie militaire en un ordre où l'on entre par cooptation personnelle. Elle est au XI° siècle la réplique de l'émergence de nouveaux pouvoirs économiques et sociaux, liés à la renaissance commerciale et à la croissance urbaine.

Le chevalier est alors celui qui a les moyens d'entretenir chevaux et armes, qui a la vigueur et l'expérience nécessaires pour le combat. On y retrouve les anciennes familles des grands de l'époque carolingienne (souvent détentrices des pouvoirs démembrés du ban royal : comtes, châtelains), mais aussi on y rencontre les descendants d'alleutiers (dans le Midi), des hommes libres entrés en vassalité, des anciens ministres ou des artisans, des soldats issus de la paysannerie et distingués par leurs exploits.

Au XII° siècle, la chevalerie devient autre chose qu'un groupe professionnel : elle s'érige en communauté sociale et éthique, elle se moralise. "Paix de Dieu" et "Trêve de Dieu" supposent la participation active des détenteurs du ban, et en particulier des châtelains. Les chansons de geste font alors l'apologie d'une chevalerie où la prouesse est une vertu morale avant d'être une démonstration de force et d'adresse.

Louis VI se fait armé chevalier à l'insu de son père (1097). Méfiance manifesté envers un groupe professionnel hétéroclite, mais depuis, aucun roi de France n'a manqué de se faire armer chevalier.
Revenir en haut Aller en bas
karloff von frozen
administrateur
karloff von frozen


Nombre de messages : 599
Age : 57
Localisation : chateau feodal
Date d'inscription : 11/03/2005

le chevalier, généralités... Empty
MessageSujet: Re: le chevalier, généralités...   le chevalier, généralités... Icon_minitimeDim 27 Aoû à 10:16

Le vassal, tête nue et à genoux, place ses mains jointes entre celles de son seigneur pour lui prêter hommage et prononcer le serment de fidélité que vient renforcer le baiser de paix.
En retour, le seigneur lui remet solennellement un fief, symboliser par une poignée de terre ou un gant. Dès lors, un lien personnel, familial attache les deux hommes : ils se doivent mutuellement respect, conseil et les enfants du vassal seront élevés par le seigneur.


Le rituel chevaleresque se fixe au XII° siècle. Il comprend une partie militaire (l'adoubement) et une partie religieuse (bénédiction des armes, serments).
Partie militaire : elle est significative de la cooptation et de l'initiation à travers une reconnaissance des aptitudes.
Partie religieuse : elle traduit la christianisation de l'institution par une église désireuse de conforter sa mainmise sur la société et ses institutions de paix. Cela concourt à donner à l'ordre chevaleresque les bases de sa fonction éthique.

Dès le XIII° siècle, une tendance à l'hérédité se manifeste.
Le fils du chevalier (miles) est écuyer (scutifer), ce qui affirme son aptitude. Même, le simple écuyer est tenu pour noble, et même si, faute de capacité physique ou économique, il ne se fait jamais recevoir chevalier.



Devoirs du vassal

La chevauchée.
C'est le service militaire dû par le vassal hors de la seigneurie de son seigneur, soit pour une rapide expédition, soit pour un voyage appelant une escorte. Cette forme d'aide est limitée par les coutumes à 40 jours.
Le cas le plus célèbre est celui du comte de Champagne Thibaut IV qui, sa quarantaine finie, abandonne en 1226 la chevauchée royale pendant le siège d'Avignon.
Une telle coutume rend vaine une expédition un peu lointaine (le temps d'opération étant ramené à peu de choses par les délais de la route). De plus en plus, on voit les vassaux rester en service, mais bénéficier à partir de ce moment d'une rémunération.
Au XIII° siècle, la coutume ne permet aux vassaux de refuser que s'il s'agit de sortir du royaume.
Dès le XI° siècle, mais surtout à partir du XIII°, on en vient aussi à solder pendant toute l'expédition les chevaliers les moins fortunés.

L'ost, qui est un moyen de défense de la seigneurie, a une durée illimité, puisque le vassal ne saurait mesurer son aide au seigneur en danger.
Revenir en haut Aller en bas
karloff von frozen
administrateur
karloff von frozen


Nombre de messages : 599
Age : 57
Localisation : chateau feodal
Date d'inscription : 11/03/2005

le chevalier, généralités... Empty
MessageSujet: Re: le chevalier, généralités...   le chevalier, généralités... Icon_minitimeDim 27 Aoû à 10:16

Au coeur du système féodal, les chevaliers, soldats-vassaux, qui, parce qu'ils pratiquent le métier des armes, signe de leur supériorité, jouissent d'un prestige de plus en plus grand. Ils s'érigent en caste, en confrérie dotée ainsi d'une fusion entre la notion de noblesse et celle de chevalerie.
Si tout noble n'est pas chevalier,
tout chevalier passe pour noble

A la fin du XII° siècle, les nobles jugent avantageux de se dire chevalier. Au XIII° siècle, le chevalier l'emporte sur le simple noble. Le bouleversement des mentalités se manifeste dans les appelations. Simple qualificatif précisant une aptitude vers l'an mil, le mot chevalier (miles) est énoncé à partir des années 1030 comme un titre significatif d'une particulière honorabilité. L'usage nee divient systématique qu'au siècle suivant.

Le métier des armes exige que l'on soit libre, et riche surtout pour pouvoir acquérir un heaume, un haubert, un ou deux destrier. Mais il ne suffit pas de posséder des biens, il faut également consacrer beaucoup de temps à la préparation militaire, s'entraîner sans relâche dans de furieux et sanglants tournois.
Tout chevalier digne de ce nom doit, pour soutenir cet entraînement, posséder de grandes qualités et en fournir la preuve publique : ce sont les cérémonies de l'adoubement ou l'impétrant, un adolescent parvenu à l'âge d'homme, est armé par un chevalier de renom et jugé dans des exercices sportifs par ses futurs pairs.

L'église intervient très tôt dans la cérémonie de l'adoubement en la sacralisant, bénissant les armes du chevalier et exigeant de lui qu'il jure de consacrer son épée au service de dieu et à la défense de la justice.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





le chevalier, généralités... Empty
MessageSujet: Re: le chevalier, généralités...   le chevalier, généralités... Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
le chevalier, généralités...
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
vampire-et-cie :: les bons gentils (z'etes sur?)... :: la table ronde-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser