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 les grandes batailles!

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karloff von frozen
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MessageSujet: les grandes batailles!   les grandes batailles! Icon_minitimeDim 27 Aoû à 10:17

Les Armes en Bourgogne pendant la guerre de 100 ans... rambo

La Guerre et ses armes
En 1337 Philipe VI de France confisquait les terres françaises d'Edward III d'Angleterre. Ainsi commença la Guerre de Cent Ans, qui dura en effet 116 ans. La guerre s'achève en 1453 lorsque les francais reconquierent la Gascogne à l'Angleterre. Cette guerre était en fait une série d'affrontements qui ne concernaient pas seulement les français et les anglais. L'Ecosse s'alliaient avec la France. Les mercenaires français intégraient également dans leurs rangs des chevaliers allemands venus de la rive droite du Rhin ainsi que des arbalètriers d'Italie. Aux côtés des anglais se battaient les Gallois. Il s'agit de toute la gamme des armes des pays belligerants.

La faiblesse principale des anglais était la petite dimension de leur armée. Les bataillons anglais se composaient de chevaliers bien stylés, d'hommes d'armes, de cavaliers légers, et d'archers. Selon The Hundred Years War (livre de l'historien Robin Neillands), les troupes anglaises étaient moins nombreuses que les armées francaises. Dans ce même ouvrage, Neillands indique par ailleurs que "...l'archer formait le coeur et l'épine dorsale de l'armée anglaise."

Dans The Hundred Years War--Trail by Battle, Johnathon Sumpton estime de son côté que l'erreur tactique principale des français consistait à faire charger leur cavalerie contre des hommes descendus de cheval, et qui s'installaient dans des positions préparées à l'avance, et ainsi faisaient peu usage de leur infanterie. Les armées francaises étaient grandes, et elles se composaient, principalement, des cavaliers, qui généralement n'étaient capables que d'une seule charge.

Dans le statut anglais de Westminister de 1285, Edward I a déclaré que même le plus pauvre des hommes libre devait posseder un arc, un carquois avec 24 flêches et une épée voire un poignard. En outre, chaque chevalier anglais ou écuyer devait se doter d'une armure complète, un bouclier, une épée, une lance et un poignard, et un destrier. Si la vie militaire était l'occupation d'un homme, d'autres armes et armures y faisaient partie de leur panoplie. En général les archers disposaient d'un long marteau. Les chevaliers utilisaient une masse destinées à écraser les cranes et ils possédaient aussi une hache d'arme. Les fantassins qui n'étaient pas des archers portaient un "brown bill"- - une lance constituée de grande lame. Le "brown bill" était aussi doté d'un crochet pour faire chuter les chevaliers de leurs chevaux.

Les arcs utilisés par les anglais et les gallois étaient très précis. Un bon archer pouvait décharger plus de 20 traits visés par minute. Chaque trait pouvant tuer à une distance plus grande que 200 mètres. L'arbalète par contre, ne permettait pas de décharger aussi vite parce qu'il fallait plus de temps pour préparer chaque trait en armant l'arbalète. Les plumes de oies étaient utilisées pour l'empennage des flêches. Les arcs gallois étaient capables de tirer une flèche à travers une porte en bois de chêne d'une épaisseur de quatre doigts. Les flèches pouvaient aussi pénétrer une plaque de blindage à 300 mètres.

Les arcs originellement étaient taillés dans des branches d'orme, l'if d'espagne devint plus tard le bois de choix. Ils mesuraient environ 6 pieds de longs, avec de la corne à ses bouts, et avait la possibilité de tirer à plus de 100 livres quand iis étaient tirés tout à fait à l'oreille. On pouvait décharger ces arcs rapidement, et selon de Neillands, on estime qu'en 1346, pendant la bataille de Crecy, les archers anglais ont déchargés la moitié d'un million de flêches dans la journée. Ces flèches mesuraient environs 36 pouces de longs. Les flèches sans empennage étaient plus efficace en perçant les plaques de blindage.

Les arbalètes étaient employées, pour la plupart, par les armées françaises et italiennes. Les arbalètes mesuraient environs un mètre de long. L'arbalète n'était par populaire en Angleterre à cause de sa vitesse lente de tir.

Le prototype du mousquet, l'arquebuse, était lent mais facile à apprendre à utiliser, et très efficace contre l'armure et les chevaux. Les premiers "canons" de la guerre apparaissaient comme des tubes en "cuir" renforcés qui tiraient des pierres enveloppées de cuir. La phase suivante des canons fut de souder des cercles de fer ensemble pour avoir un baril tout en métal. Les catapultes étaient employées pour attaquer les tours et les murs.

Les armes utilisées par toutes les armées comme les hallebardes, les "bills", et les lances - tous ont des formes de lance. Des fléaux apportaient la mort aussi. Un fléau se compose d'une longue perche avec un émerillon court en bandes de métal qui sont tordus, parfois avec des clous en saillie.

Contre la cavalerie chargeant on utilisait des "caltrops". Les calthrops sont des pointes en métal à quatre pointes. La pointe du haut était verticale et les autres pointes fournissaient le soutien. Des caltrops plantés en terre estropiaient les destriers.

L'armure était une combinaison de plaques de blindage, de mailles et de cuir. Au début de la guerre, les chevaliers portaient de cotes de mailles, disposant d'une plaque de blindage aux jointures. A la fin, ceux dont les moyens le permettaient, utilisaient une plaque de blindage entière. Les chevaux, aussi, étaient protégés par une plaque de blindage mais ils ne pouvaient pas aller très vite; au trot seulement. Si un chevalier tombait, il ne pouvait pas se tenir debout sans aide, si lourde était son armure. S'il se trouvait blessé, il mourait en se vidant de son sang

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karloff von frozen
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MessageSujet: Re: les grandes batailles!   les grandes batailles! Icon_minitimeDim 27 Aoû à 10:18

LA BATAILLE D'AZINCOURT...Azincourt est une commune du Pas-de-Calais située approximativement à 170km au nord de Paris.

Le 13 août 1415, Henry V d'Angleterre, devant le refus de Charles VI de céder à ses exigences, débarque dans l'estuaire de la Seine.

Le 7 octobre 1415, après avoir pris Harfleur, il fait mouvement le long de la côte afin de gagner Calais.

Les ponts étant détruits et les gués rendus impraticables par des défenses plantées dans le lit de la Somme, il décide de remonter la rive gauche du fleuve afin de trouver un passage.

Cette recherche d'un point de franchissement de la Somme puis de la Canche et de la Ternoise le conduit le 24 octobre 1415 en vue d'Azincourt.

L'armée française forte d'environ 25 000 hommes y occupe le plateau où passe la route de Calais.

Henry V ne dispose que de 6 000 hommes (5 000 archers, 1 000 hommes d'armes).

Le 25 octobre 1415 la bataille a lieu...

Les Anglais ont leur formation habituelle : les hommes d'armes, à pied, au centre, flanqués par les archers.

Chaque archer a un pieu ou « peuchon » de 1,50m à 1,80m de longueur aiguisé aux deux extrémités, qu'il place devant lui fiché en terre, pour se garantir de l'assaut des cavaliers.

Les Français sont quant à eux enserrés sur 800m entre deux bois (Tramecourt et Azincourt). Ils sont sur trois lignes, à pied, sauf une partie de la troisième ligne et deux corps de 600 cavaliers flanquant la première ligne.

Les deux adversaires sont séparés par 900m

Après quatre heures d'observation, Henry V réalisant que sa seule chance est d'obliger les Français à attaquer, donne à 11 heures l'ordre d'avancer jusqu'à portée d'arc maximale.

Les pieux sont arrachés du sol et à nouveau plantés à l'ordre d'arrêt.
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karloff von frozen
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MessageSujet: Re: les grandes batailles!   les grandes batailles! Icon_minitimeDim 27 Aoû à 10:20

La dague comme la miséricorde très courte étaient enfoncées dans le cou entre le heaume et la cuirasse. Epées de chevaliers longues, larges, et lourdes, dites d'estoc et de taille.
Hallebarde ou hasts, 8 mètres, servaient à de multiples usages, les soldats durent les casser en 2 à Azincourt, ne pouvant s'en servir trop serrés qu'ils étaient pour le combat. Ils avaient aussi des masses diverses, des maillets, des becs de faucon...
Les archers français ne purent être utilisés; il avait plu toute la nuit, les cordes étaient détendues, aussi les soldats français tombaient sous les flèches des archers anglais dont l'habileté était étonnante et sous les coups des arbalétriers qui lançaient 2 carreaux à la minute à plus de 150 mètres. La lourde armure des chevaliers les génait terriblement. Les Anglais avaient de l'Artillerie comme à Crécy, les Français aussi, mais les 6 canons français ne furent pas utilisés, faute d'emplacement.


Abbaye de Ruisseauville
Fondée en 1090 par les Augustins d'Arrouaise venus de St-Maurice en Valais. L'Abbaye de Ruisseauville fut détruite par la Révolution de 1791. En sa place est une ferme de 550 mesures aux Choisnard depuis 1796.


Les moines de Ruisseauville ramassant les morts
Après le combat du 25 octobre 1415, les Français tués furent dépouillés et laissés sur le champ de bataille. Le Duc de Bourgogne, qui sera plus tard Philippe le Bon, vient d'Aire sur la Lys, demander à l'Abbé de Ruisseauville, Baudouin d'Héricourt de Canlers, d'ensevelir les morts à ses frais. L'Abbé et le Bailly d'Aire achetèrent à une pauvresse un champ de 25 verges carré. Ils firent creuser trois fosses, y déposèrent 5800 cadavres (comptés). Les autres furent enterrés dans les bosquets d'Azincourt, ou rendus à leur famille.
Jacques Dela, dominicain, évêque in partibus de Djébaïl, bénit, en qualité de suffrageant de l'Evêque de Thérouanne, le cimetière de la noblesse de France. De plus, il fit enterrer douze nobles du pays dans les cloîtres de son abbaye de la ligue. En 1950, lors de la pose d'un pylone électrique, l'on découvrit douze corps dans une cave...Est-ce ces 12 chevaliers enterrés dans le cloître ?
En 1816 des fouilles furent faites par les Anglais dans ce cimetière. Les restes des soldats furent enterrés dans le cimetière côté sud d'Azincourt où il reposent encore.


Le manoir de Maisoncelle
Utilisé par les Anglais avant la bataille.
Ce manoir relevait de la Baronnie de Rollencourt en 1250. Les Anglais firent leur quartier au Castel de Maisoncelle les 24 et 25 octobre 1415. Ce manoir, dénommé "Vieilles fermes" était propriété des Cappes de Baillon. Il y avait un étage et un rez de chaussée flanqué d'une haute tourelle avec escalier. Dans la salle une grande cheminée à montants. Il y avait un autre corps de logis sans étage avec une porte dorique à fronton cintré. Il fut reconstruit en 1702. Henri V y logea deux nuits, et ses soldats dans les granges voisines (St Rémy). L'église bâtie au 16ème siècle avait conservé la petite chapelle comme choeur. Elle avait 3 cloches bénies en 1679. Le parrain de l'une d'elle fût Liévin Perrin, et la marraine Jenne Perrin. La seule qui restait en 1871 fut felée. Elle fut refondue en 1871 et bénie par l'Abbé Poitevin curé de Canlers. La famille Cappe a occupé longtemps les postes de maires de Maisoncelle et de Conseillers Généraux.


Chapelle de Maisoncelle
1 : Chapelle de Maisoncelle, où le roi Henri V d'Angleterre entendit le 25 octobre 1415 trois messes, célébrées par l'Evêque Bath. Beaucoup de soldats se confessèrent, communièrent, firent leur testament et mirent de la terre dans leur bouche, pensant leur dernière heure venue.
2 : Superbe chapelle gothique élevée en 1734 par les seigneurs du lieu près du cimetière de la Gacogne, détruite en 1789.
3 : Un calvaire en bois fut érigé en 1804 par la même famille. C'était le seul et unique souvenir de cette bataille jusqu'ici. En 1856, un religieux de Cambrai, l'abbé Capelle et ses confrères entreprirent d'élever un monument en pierre. Le projet avorta. En 1876, l'abbé Décobert, curé d'Azincourt, voulut également élever un monument. Il avait rencontré toute la sympathie de la noblesse de france. Le projet avorta. En 1920, après la guerre, les beaux sites de France incitèrent à réaliser ce projet. Dans ce but, une association présidée par le Général Hassler a été formée. Nos héros d'Azincourt seront sauvés de l'oubli, grâce à cette pensée patriotique.


Ménestrel
Ils étaient romanciers, historiens et mêrnes journalistes ambulants. Ils allaient de ville en ville, de château en château, conter leurs complaintes, ils annonçaient les nouvelles et chantaients s'accompagnant de leur viole.
Lors d'Azincourt, ils allaient et venaient pour apprendre aux dames de chevalier, réunies dans le Château de Fressin, les phases de la bataille, Elles étaient penchées aux fenêtres du château, quand elles virent arriver vers le soir l'ultime messager leur crier : "Mesdames, dites que parmi vous, 2000 êtes veuves". C'était plus encore, hélas ! puisque plus de 10.000 chevaliers étaient tombés, dont le frère du roi, le duc d'Alençon
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