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 Les pictes à DBM

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karloff von frozen
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karloff von frozen


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MessageSujet: Les pictes à DBM   Les pictes à DBM Icon_minitimeDim 24 Sep à 19:23

Les pictes à DBM
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Parmi toutes les armées que je joue, l’une de mes favorites est l’armée picte.


Mais avant, un peu d’histoire.
Les Pictes, les « hommes peints », ne sont autres que les caledoniid’agricola. Occupants du nord de l’Ecosse au-delà du Forth (y compris, à l’origine, les Orcades et les Shetlands), ils furent l’âme de la résistance aux Romains et ont su conserver jalousement leur indépendance.

Tout ou presque, est mystérieux en eux. Les historiens écossais parlent volontiers de « l’énigme picte » et l’imagination populaire brode sur ce sujet jusqu’aux limites de la science-fiction, à tel point que l’on a pu parler de « pictomanie ». Nous ignorons quelle langue ils parlaient et les témoignages à ce sujet sont contradictoires. Celtes, « proto-celtes », ou population autochtone préceltique, toutes les hypothèses ont été formulées, sans qu’aucune ne s’impose absolument.

Ils ont laissé de nombreux monuments archéologiques dont l’interprétation est difficile. Ce sont essentiellement des pierres dressées, couvertes de figures gravées, certaines géométriques, d’autres figuratives. Ces pierres avaient sans doute une valeur religieuse, peut-être funéraire.
Toutes aussi mystérieuses sont les inscriptions en alaphabet ogamique (système d’encoches sur la pierre d’après l’alphabet latin), qui donnent des mots incompréhensibles tels que ATTOCUHETTS AHAEHHTAN.

C’est le moine anglais Bède, au VIème siècle, qui parle des pictes avec le plus de détails, mais de par leur origine, il les décrit comme « de l’extérieur ». Il affirme, ce que nous savons par d’autres sources, que chez eux, la succession de la royauté se faisait non pas de père en fils mais par filiation féminine, système original qui faisait le plus souvent du neveu le successeur de l’oncle, au détriment des fils. On conçoit que les rivalités soient fréquentes, ainsi que les assassinats entre cousins. Une autre conséquence du système était que par les filles et sœurs de rois épousant des chefs étrangers, la royauté picte était transmise à des fils de princes d’autres pays ; c’est ainsi, peut-être, que le Scot Kenneth Mc Alpin finit par unir les deux royaumes.

Il semble qu’il n’y ait jamais eu à proprement parler de royaume picte unifié, mais plutôt une fédération de royaumes ou de chefferies, avec un ou deux « rois supérieurs » ou suzerains. Selon les époques, les témoignages parlent de deux royaumes (Bède : Pictes du nord et Pictes du sud, séparés par le Mounth, chaîne de montagnes transversales au sud d’Aberdeen), ou de quatre, ou sept.

La tradition attribue à un légendaire Cruithne la fondation du peuple picte, et à ses sept fils l’origine des sept provinces ou tribus qui le composaient.
Au VIIIème siècle, le roi picte Oengus 1er exerçait une sorte de suprématie sur l’ensemble de l’Ecosse. Les combats entre les Pictes et leurs voisins étaient fréquents. Au début du IXème siècle, le roi Oengus II, fils du roi scot Fergus et d’une princesse picte, régnait sur les deux peuples. A sa mort, son fils Eoganan lui succèda. C’est à lui que devait incomber la tâche de faire face, avec une armée scote et picte, à une vaste offensive des Vikings venus d’Irlande et de livrer, en 839, la bataille au cours de laquelle il fut tué, ouvrant ainsi une crise de sucession.
Kenneth Mc Alpin, dont les origines sont obscures, parvint cependant à unifier les deux royaumes et il s’agit là, du règne le plus glorieux dans les annales. L’union des deux peuples qu’il a réalisée est considérée comme l’acte de naissance du royaume d’Ecosse ; la chronique de Huntingdon, au XIIIème siècle, écrit que « Kenneth fut le premier des scots à régner sur tout le pays qu’on appelle aujourd’hui Ecosse ».

Le mode vie des pictes devait être assez semblable à celui des autres peuples celtes et germaniques de la même époque : agriculture rudimentaire, élevage, chasse, pêche, artisanant du textile et de la poterie, usage limité des métaux, violences endémiques.
La défense était assurée par des forts en bois et pierre, dont la plupart ont subsisté sous forme de pierres vitrifiées. Les brochs préhistoriques ont subsisté jusqu’à la fin du royaume picte, de même que les chambres souterraines, refuges ou greniers, surtout dans le nord.


Pourquoi jouer picte ?

Tout d’abord, c’est une armée irrégulière, et j’aime les armées irrégulières par le fun qu’elles apportent du fait de leur imprévisibilité. Elle a une forte agressivité (Ag=3), et attaquer en premier peut être un avantage (si les dés sont favorables bien sûr).

Ensuite, cette armée a plusieurs atouts :

une infanterie nombreuse à base d’Ax(X), de 17 à 80, lesquels peuvent être soutenus par des Ps en pagaille, de 21 à 36. Par ailleurs, ils sont considérés comme (S) contre certaines troupes (Kn, Exp, Wb, par exemple) mais (I) dans les autres cas.
de la cavalerie en chariots, de 0 à 8
de la cavalerie légère à foison, de 15 à 20
la possibilité d’avoir des Wb(S) et des Wb(F) pour donner du punch aux corps d’Ax(X)
éventuellement des bâteaux
et des alliés forts sympathiques, tels que les saxons, lesquels viennent avec des Wb(S) et (O)

Les Ax sont rapides, nombreux et peuvent noyer l’ennemi sous leur nombre et le pousser, en lui infligeant même des pertes. De plus, ils se battent sur trois rangs contre tout adversaire et comme depuis la 3.1, en cas de pertes, on ne perd que les deux premiers rangs, on peut jouer en profondeur.
Avec des Wb pour leur donner du tonus, les corps à base d’Ax sont assez redoutables.
Cependant, il ne faut pas perdre de vue que les Ax(X) sont assez volatiles.

Les Lh sont là pour tourner l’adersaire, avec les chariots en réserve.

Les Ps peuvent soutenir les Ax mais sont plus utile pour conquérir et tenir les terrains difficiles ; leur nombre leur permet de faire face sans trop de souci.

Quant à l’allié saxon, il est le bienvenu avec sa masse de Wb, surtout si en face, il y a des Kn : le mélange, sur 4 rangs, de Wb(S) et (O) est plutôt eficace contre ces gens là.

Comment je compose mon armée ? Rien de bien secret : 1 corps de cavalerie à majorité légère, 2 corps d’infanterie (Ax, Ps, Wb), 1 allié saxon.
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karloff von frozen
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MessageSujet: Re: Les pictes à DBM   Les pictes à DBM Icon_minitimeDim 24 Sep à 19:24

j'ai "piqué" cet article sur un site DBM bien sur, cette armée ma l'air sympatoche!....
a+
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